Malgré une performance qui s’amenuise peu à peu, le SCPI reste un placement en vogue
Les SCPI, sociétés civiles de placement immobilier, que l’on crée pour de l’investissement dans l’immobilier tertiaire comme des bureaux et des commerces principalement, mais sans toutes les contraintes inhérentes à la gestion locative, a le vent en poupe.
L’engouement des épargnants ne faiblie pas et le rendement s’accentue, atteignant même 1,66 milliard d’euros d’argent frais lors du dernier trimestre de l’année 2016.
Si on compare à la même période, donc le dernier trimestre 2015, le hausse est équivalente à 37%.
Si on compare maintenant l’année complète et non plus uniquement un trimestre, les chiffres sont encore plus parlants : 5,25 milliards d’euros en tout pour 2016, contre 4,27 milliards d’euros en 2015 et « seulement » 3,5 milliards en 2014 et, 1,1 milliard en 2006, il y a dix ans, si l’on souhaite comparer sur une période plus longue.
Un rendement juteux malgré quelques baisses
Avant fiscalité, bien sûr, ce placement a rapporté en moyenne 4,64% net (excepté les SCPI fiscales). Ce qui explique son succès, même si ce bénéfice s’amenuise chaque année un peu plus. En effet, la rémunération était plus élevée en 2015, à hauteur de 4,85%.
Si on regarde un peu plus en détails, sur les 80 SCPI les plus rentables sur l’année, le top 4 est trusté par des sociétés de gestion indépendantes comme BTP Immobilier, qui ne rapporte rien de moins que 9,55%, Fiducial Gérance et Corum Convictions avec 6,45% en moyenne chacune et Corum AM, exæquo avec Vendôme Régions à 6,13%, suivis ensuite de Vendôme Capital Partners et Epargne Pierre, à 6,13%.