Comment se porte le secteur de l’immobilier de luxe dans la Ville Lumière ?
N’en déplaise aux Cassandre et aux adeptes du déclin français, Paris continue d’attirer. Le classement 2016 « Cities of Opportunity » du cabinet d’audit PwC, place la Ville Lumière à la quatrième place des villes les plus attractives de la planète.
La ville de Paris compte plus de 2 190 000 habitants et environ 1 336 200 logements pour un revenu net moyen par foyer fiscal et par an de 37 500 euros environ. Paris possède des biens immobiliers de luxe divers et variés.
Parmi ces biens d’exceptions, on peut retrouver des villas, demeures, lofts, châteaux ou encore hôtels particuliers, prisés des footballeurs et autres stars en ce moment !
Les investisseurs étrangers toujours sur le pied de guerre
L’immobilier de luxe a bénéficié d’une « montée en régime » des achats de résidences secondaires dans la capitale, par des Français installés à Londres et s’apprêtant à quitter la capitale anglaise en raison du Brexit.
Le nombre de transactions d’un montant supérieur à 2 millions d’euros a ainsi bondi de 31% – sur un volume de plus d’un milliard d’euros de ventes réalisé par 14 agences, à Paris, Saint-Cloud et Neuilly-sur-Seine. Les ventes d’appartements et hôtels particuliers à plus de 15.000 euros le m², ont grimpé de 32%. Il s’agit d’un marché de niche : les ventes supérieures à 2 millions d’euros représentent moins de 1% des transactions parisiennes, celles au-delà d’un million, environ 5%. Quant aux prix, ils ont progressé de 9% l’an dernier, pour les biens au-delà de 15.000 euros le m².
D’irréductibles gaulois résistent toujours !
Des Français fortunés ont même fait une percée notable sur le marché du super-luxe, habituellement dominé par les étrangers, en étant à l’origine de la moitié des 10 transactions au-delà de 15 millions d’euros, chez Daniel Féau- Belles demeures. Parmi celles-ci, figure l’achat par Xavier Niel, le patron d’Iliad, maison mère de l’opérateur Free, de l’hôtel Coulanges, place des Vosges dans le Marais, pour 31,5 millions d’euros. On trouve aussi des industriels puissants dans le luxe ou la distribution, qui ont acheté une résidence principale. Chez le concurrent Emile Garcin, un groupe familial dont le volume de ventes a progressé de 14% en 2016, on observe que beaucoup de Français installés à Londres, Genève ou Bruxelles, ont acheté à Paris pour investir, pas forcément pour revenir s’y installer sur le long terme.